Une année à l’AS DANSE

Une année à l’AS Danse

La première année de l’AS Danse au lycée s’est achevée prématurément, mais la chorégraphie travaillée d’arrache pieds durant 6 mois a été réalisée dans le cadre de la compétition départementale une semaine avant la fermeture des établissements scolaires.

10 danseurs se sont engagés au cours de l’année et 8 ont fait partie de la chorégraphie finale. Ils sont arrivés 7ème sur 10 (ce qui est bien pour une première année).

Chacun a pu apporter ses idées au cours de la création pour donner vie à cette chorégraphie intitulée : « Handicap ou pas cap ».

Il s’agit de la première représentation du lycée Gérard de Nerval sur la scène Danse Chorégraphique.

En quoi consiste l’année :

– Préparation et création de la chorégraphie

– Travail de l’interprétation et des techniques multiples et variées issus de différents styles de danse.

Pour l’année prochaine, afin de rendre la chorégraphie plus intense et plus percutante, nous souhaiterions que des danseurs issus de la scène Hip Hop rejoignent nos lignes.

En attendant de vous revoir ou de vous rencontrer à la rentrée, voici la vidéo de la compétition.

Handicap ou pas cap : « Je rêve que je vois, que je marche et que j’entends, en vivant parmi les autres….mais voilà, ce n’est qu’un rêve ».

https://drive.google.com/file/d/1N5hgH9JjZK59k58KF4aOuc48A2KgrGxt/view?usp=sharing

Lors des journées d’initiation à l’AS pour les classes de seconde, vous pourrez voir d’autres productions issues d’autres lycées présents depuis longtemps pour vous faire une idée large de ce que peut être une chorégraphie.

« Ce n’est pas parce que j’ai vu une danse que la danse se limite à cela. »

Enfin, en première, tous les lycéens font danse en EPS, de quoi créer de nouvelles vocations.

 

 

 

 

Lire ensemble au lycée de Luzarches

Cette année, l’équipe éducative du lycée Gérard de Nerval inaugure un temps de lecture hebdomadaire, à travers l’action Lire ensemble au sein de l’établissement.

Ainsi une fois par semaine, chaque membre du lycée, élèves et adultes, sera amené à lire pendant une dizaine de minutes, afin de (re)créer l’habitude et favoriser le plaisir de la lecture.

 

Les avantages sont nombreux :

  • développer les capacités de concentration et d’attention de nos élèves
  • augmenter la fluidité et la rapidité dans le déchiffrage des textes
  • enrichir leur vocabulaire
  • progresser en orthographe et en syntaxe
  • renforcer le goût de l’effort et la patience
  • approfondir sa culture et son esprit critique
  • se déconnecter
  • retrouver le silence, et le savourer ensemble
  • créer des liens via une pratique partagée

Aucune restriction quant au type de lecture : roman, bande dessinée, mangé, documentaire, magazine ou journal :

TOUT est accepté !

Alors dès mardi 11 septembre à 10h35, TOUS à VOS LIVRES !!

 

Chacun a la possibilité d’apporter son propre ouvrage, d’emprunter au CDI du lycée ou dans les boîtes à livres disponibles dans les classes.

 

Leçon de littérature avec Dominique Fabre

Le 21 mai dernier, les élèves de cinq classes de première du lycée étaient réunis à la salle Blanche Montel pour assister à leur première Leçon de Littérature avec le poète et romancier Dominique Fabre. Cette rencontre s’inscrivait dans le cadre d’un dispositif mis en place par la région Île-de-France, en collaboration avec la Maison des écrivains, qui offre à une centaine d’établissements l’opportunité d’inviter un auteur contemporain.

C’est un quinquagénaire à l’allure ordinaire, qui est venu s’asseoir sur le bord de la scène. Il a raconté son parcours : une enfance sans père, un séjour en famille d’accueil à la montagne, bref, un de ces départs douloureux dans la vie qui sont parfois à l’origine d’un impérieux désir d’écriture. Mais plus que d’adopter la posture de l’auteur tel qu’on se l’imagine parfois, Dominique Fabre était surtout impatient de dialoguer avec les élèves et de répondre à leurs interrogations. Certaines de ses réponses ont paru pour le moins surprenantes. Ainsi, interrogé sur ce que devait être le rôle d’un écrivain aujourd’hui, il a simplement déclaré : « Moi, j’ai l’impression que je ne sers à rien. » même s’il a immédiatement noté que des auteurs comme Annie Ernaux avaient contribué à faire avancer la condition des femmes françaises.

 

 

Un peu plus tard, il a tout de même reconnu qu’il était de ces écrivains qui savent donner la parole à ceux qui ne l’ont pas. Dominique Fabre est en effet un romancier qui met volontiers en scène ces existences banales et ces vies minuscules, ces personnages ordinaires qui cachent selon lui, les véritables héros. Il a aussi éclairé les élèves sur la relation étrange qui le lie à ses personnages : « Je ne me projette pas dans mes personnages », a-t-il dit d’emblée et il a ajouté que c’étaient les personnages qui venaient « s’agripper » à lui et que ceux qui lui apparaissaient comme les plus éloignés de lui-même étaient ceux dans lesquels il se retrouvait…Curieux paradoxe alors que l’on est souvent tenté de faire du héros de roman un double de l’auteur ! Enfin, il a aussi parlé de son travail d’écrivain, esquissant l’image d’un auteur installé à sa table de travail très tôt le matin , écrivant sur une machine à écrire à ruban…un instrument « antique » qui lui permet de composer en toute liberté car selon lui, l’ordinateur a des yeux et des oreilles s’il est relié à internet. Une pratique qui lui a fait dire dans un sourire : « Je suis en avance sur mon temps. ».