Voyage à Madrid pour les spé LLCE Espagnol

Voyage à Madrid et Alcalá de Henares pour les 1eres et Tle spécialité espagnol autour de la littérature, de l’art, de la culture et de la gastronomie espagnole.

 

Les élèves ont pu vivre et rendre concret les différents aspects étudiés en classe comme par exemple aller sur les traces du Madrid de la guerre civile espagnole et échanger avec des jeunes de leur âge dans un lycée.

 

Une expérience inoubliable à répéter !

Atelier de composition musicale

La classe de 1GC a pu suivre 3 séances durant lesquelles la classe a été initiée à la composition musicale électronique.

 

Le but a été de participer à la création du support musical pour le projet Hip Hop / Baroque sur lequel vont danser les 1GD et 1GE.

 

 

La suite le 18 mai lors de la nuit des musée.

Atelier d’écriture théâtrale

 

 

Les élèves de la 1GF ont pu vivre avec les intervenantes des bribes du métier d’acteur mais aussi de monteur en scène.

 

Cet atelier est réalisé dans le cadre du partenariat avec l’espace Germinal de Fosses à l’occasion du projet art sur la saison.

Une journée au domaine de Chaalis

Les TGE ont pu profiter d’une deuxième sortie cette année pour visiter le domaine de Chaalis

Le domaine de Chaalis est une destination de choix pour les amateurs de patrimoine, d’art et d’histoire. De cette ancienne abbaye royale fondée au XIIe siècle subsistent encore les ruines de l’église et du cloître gothiques, la chapelle et son exceptionnel décor de fresques de la Renaissance et l’imposant bâtiment conventuel du XVIIIe siècle. Vendu à la Révolution, puis restauré par plusieurs propriétaires au XIXe siècle, le domaine devient, en 1902, la propriété de Nélie Jacquemart-André, qui y rassemble une collection de près de 6000 œuvres d’art. À sa mort, en 1912, elle lègue Chaalis et son hôtel parisien à l’Institut de France, qui s’attache depuis à conserver et à restaurer ce patrimoine exceptionnel. Un musée dédié à Jean-Jacques Rousseau et une roseraie, classée « Jardin remarquable », complètent aujourd’hui cet ensemble.

Leçon de littérature avec Dominique Fabre

Le 21 mai dernier, les élèves de cinq classes de première du lycée étaient réunis à la salle Blanche Montel pour assister à leur première Leçon de Littérature avec le poète et romancier Dominique Fabre. Cette rencontre s’inscrivait dans le cadre d’un dispositif mis en place par la région Île-de-France, en collaboration avec la Maison des écrivains, qui offre à une centaine d’établissements l’opportunité d’inviter un auteur contemporain.

C’est un quinquagénaire à l’allure ordinaire, qui est venu s’asseoir sur le bord de la scène. Il a raconté son parcours : une enfance sans père, un séjour en famille d’accueil à la montagne, bref, un de ces départs douloureux dans la vie qui sont parfois à l’origine d’un impérieux désir d’écriture. Mais plus que d’adopter la posture de l’auteur tel qu’on se l’imagine parfois, Dominique Fabre était surtout impatient de dialoguer avec les élèves et de répondre à leurs interrogations. Certaines de ses réponses ont paru pour le moins surprenantes. Ainsi, interrogé sur ce que devait être le rôle d’un écrivain aujourd’hui, il a simplement déclaré : « Moi, j’ai l’impression que je ne sers à rien. » même s’il a immédiatement noté que des auteurs comme Annie Ernaux avaient contribué à faire avancer la condition des femmes françaises.

 

 

Un peu plus tard, il a tout de même reconnu qu’il était de ces écrivains qui savent donner la parole à ceux qui ne l’ont pas. Dominique Fabre est en effet un romancier qui met volontiers en scène ces existences banales et ces vies minuscules, ces personnages ordinaires qui cachent selon lui, les véritables héros. Il a aussi éclairé les élèves sur la relation étrange qui le lie à ses personnages : « Je ne me projette pas dans mes personnages », a-t-il dit d’emblée et il a ajouté que c’étaient les personnages qui venaient « s’agripper » à lui et que ceux qui lui apparaissaient comme les plus éloignés de lui-même étaient ceux dans lesquels il se retrouvait…Curieux paradoxe alors que l’on est souvent tenté de faire du héros de roman un double de l’auteur ! Enfin, il a aussi parlé de son travail d’écrivain, esquissant l’image d’un auteur installé à sa table de travail très tôt le matin , écrivant sur une machine à écrire à ruban…un instrument « antique » qui lui permet de composer en toute liberté car selon lui, l’ordinateur a des yeux et des oreilles s’il est relié à internet. Une pratique qui lui a fait dire dans un sourire : « Je suis en avance sur mon temps. ».